Une femme musulmane ne peut pas prouver son viol, si elle n a pas 4 temoins oculaires.
Le cas echeant, si elle se plaint a la police, sans aucune preuve, le viol devient consentent, et la femme est alors passible de coup de fouet ou de lapidation (si elle est mariée)
Mâlik a dit: 'Ce qui est suivi à Médine au sujet de la femme qui tombe enceinte sans qu'elle soit mariée, et qu'elle dise: "J'ai été contrainte" ou encore "Je me suis mariée", que cela n'est pas tenu en considération, et qu'elle est à soumettre à la peine prescrite sauf si elle possède des preuves évidentes justifiant qu'elle a été mariée ou qu'elle a été contrainte, ou encore qu'elle est arrivée saignante si elle est vierge, ou même qu'elle demande secours jusqu'à ce qu'elle le reçoit lors de son viol, ou finalement pour n'importe quel cas pareil, en se trahissant." Ainsi ajoute Mâlik: "Si elle n'a aucune preuve pareil, elle doit être soumise à la peine prescrite et l'on accepte pas de tenir compte de ses dires." (Al-Muwatta', Imam MALIK, p. 649, trad. MUHAMMAD DIAKHO)
LA PRATIQUE
fouettée à mort à 14 ans pour avoir été violée ...
Hena Begum était une jeune fille de 14 ans vivant au Bangladesh, morte après une longue d’agonie, suite à sa flagellation publique.
Et ceci, pour avoir été violée …
Hena Begum, 14 ans, à été violée dans le village de Chamta, district de Shariatpur, au centre du Bangladesh, dans la nuit du 30 janvier par son cousin Mahbub Khan, âgé d'une quarantaine d'années.
Hena Begum
Alertés par les cris de la victime, la femme de Mahbub et son frère sont accourus sur les lieux et s'en sont pris à l'adolescente qu'ils ont battue, avant que le père de Hena et d'autres membres de sa famille ne viennent à son secours.
Dès le lendemain, la nouvelle s'étant ébruitée, une dizaine d'habitants du village, dont Idris Fakir, membre de l'union parishad (unité administrative locale), un enseignant de la madrasa de Chamta et l'imam de la mosquée, se réunirent en « tribunal » improvisé pour juger l'affaire "selon la charia" (ce qui n'est pas tout à fait le cas puisque la sentence de Mahbub a été réduite).Ils prononcèrent une « fatwa », condamnant le violeur à verser une amende et à recevoir 200 coups de fouet en public, et ordonnant également la victime à subir 101 coups de fouet en public pour « participation au crime ».
En fait, selon la charia, la victime d'un viol n'est pas passible d'un châtiment, bien que se faire violer en Islam est un péché.
24:33: Si on les y contraint, Allah leur accorde après qu'elles aient été contraintes, Son pardon et Sa miséricorde.
Néanmoins, ce viol, il faut le prouver, et pour prouver un fait aussi grave, il faut au moins 4 témoins.
Voici ce qu'a écrit l'Imam Malik, grand juriste de Médine et fondateur de l'école de jurisprudence malikite au sujet du viol de a femme :
En résumé, si elle ne peu pas prouver qu'elle a été contrainte, le viol est considéré comme fornication.
Si la personne n'est pas mariée, elle est condamnée à 100 coups de fouet, sinon, elle doit être lapidée ...
Le violeur quand a lui devrait être lapidé, à savoir que Mahomet à commis trois viol ...
La sentence de Mahbub fut réduite à 100 coups de fouet, mais la jeune Hena ne put échapper à l'application du « châtiment » et perdit conscience au bout d'une soixantaine de coups.
Ses proches la conduisirent agonisante à l'hôpital de Naria où elle décéda peu après, dans la nuit du lundi 1er février.
“Les membres de sa famille ont dit qu’elle a été admise à l’hôpital après l’incident et qu’elle est morte six jours plus tard. Les anciens du village ont également demandé au père de la jeune fille de payer une amende d’environ 50.000 Taka. (700$) ”, a déclaré Shahidur Rahmanaun un responsable de la police, à la BBC.
Le 2 février, suite à une plainte déposée par le père de Hena au poste de police de Naria, quatre hommes sont arrêtés, en lien avec le décès de l'adolescente.
Sur les 18 personnes accusées de participation à l'exécution de la jeune fille, seul l'imam de la mosquée de Chamta, Idris Fakir (qui avait tenté de dissuader le père de la victime de porter plainte en lui proposant une importante somme d'argent) et deux autres personnes ont été écroués.
Mahbub Khan et les autres suspects ont fui, et n’ont pas été retrouvés par la police ….
Parallèlement, les autorités du district de Shariatpur ont été sommées de s'expliquer sur le fait qu'elles n'avaient pu empêcher l'exécution de la sentence. Les forces de l'ordre ont été également chargées de rendre d'ici trois semaines un rapport à la Haute Cour, afin de proposer des mesures pour prévenir d'autres drames de même nature.
De nombreuses organisations des droits de l'homme ont manifesté dans le district de Shariatpur, demandant que tous les responsables de la mort de Hena, dont ceux qui avaient émis la fatwa, soient sanctionnés de manière exemplaire.
Parmi ces ONG, l'Alliance pour la répression des crimes domestiques - qui lutte également contre toute forme de violence exercée contre les femmes - et la Commission des droits de l'homme ont organisé des chaînes humaines en signe de protestation devant la préfecture de police.
Malgré une loi promulguée en 2010 par la Haute Cour du Bangladesh interdisant l'application de la charia dans le pays, les associations humanitaires locales affirment que des dizaines de fatwas sont émises chaque année par des conseils de village musulmans comme celui de Chamta.
Peu de temps avant Hena, un autre cas de fatwa ayant conduit à la mort de la victime avait fait la Une des journaux du Bangladesh : en décembre dernier, une femme de 40 ans, du district de Rajshahi, était décédée des suites de la bastonnade publique ordonnée par une fatwa du conseil religieux de son village, sur accusation présumée d'adultère avec son gendre.
Au Bangladesh, environ 90 % de la population est musulmane, 8 % est hindoue, les 2 % restants regroupant les autres religions. On estime que les chrétiens représentent environ 1 % de la population, dont une moitié de catholiques.
Informations :
La Charia est interdite et illégale au Bangladesh, pays à 90 % musulman. mais toujours de vigueur dans les milieux ruraux. Suite à ce meurtre (car il s'agit bien d'un meurtre), une enquête a été faite. L’imam a été écroué et deux autres personnes. Les forces de police locale, qui ne sont pas intervenues, sont sommées de justifier leur comportement devant la Haute Cour de Justice, et de nombreuses organisations humanitaires ont demandé à ce que ceux qui ont mis en place la fatwa soient jugés de manière exemplaire.
Quand aux pays dont la législation s’inspirent plus ou moins fortement de la charia, ce sont : l’Arabie saoudite, le Koweït, le Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Qatar, l'Oman, le Yémen, l’Iran, le Pakistan, l’Afghanistan, la Libye.
De plus, la charia a été introduite dans la législation de certains pays au cours du XXe siècle : le Soudan, l'Égypte (en tant que « source du droit »), et quelques états du nord du Nigéria, et la Somalie.
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