Un mythe bien tenace des origines du mal palestinien …
L’équation est simple et limpide. Où sont les sites archéologiques et historiques des « Arabes palestiniens » dans la dite « Palestine » ? Ils n’existent pas.Le « peuple palestinien » est obligé au mensonge et à l’imposture pour se trouver une ascendance abusive et fausse avec les Philistins (originaires du monde égéen/et … Crète ?) lorsqu’on sait de surcroît, qu’historiquement parlant, c’est vers la Jordanie et l’Arabie qu’il faut tourner les yeux des Palestiniens …
Déclarations absurdes et loufoques selon lesquelles Jésus serait lui aussi palestinien et arabe
Ils en sont même aux déclarations absurdes et loufoques selon lesquelles Jésus serait lui aussi palestinien et arabe, lorsqu’on sait qu’il était juif et que les Palestiniens n’existaient pas à son époque. Pire encore, à Gaza, c’est à coup de bulldozer que le Hamas arase les témoins archéologiques antéislamiques, juifs et chrétiens, dans le but de falsifier l’histoire.
A analyser les récits des voyageurs occidentaux pèlerins en Terre Sainte des XVIe-XVIIe aux débuts du XXe siècles, on se rend à l’évidence qu’une bonne partie des Palestiniens sont en fait des immigrés venus de Syrie et d’Irak, de Turquie, de tous les pays de l’Empire ottoman (du temps de Sélim Ier de Constantinople en 1516), d’Égypte (les Mamelouks aux XIIIe et XVIe siècles), d’Arabie, de Transjordanie, du Liban, etc., et même des îles méditerranéennes et du sud de l’Europe aux XVIIIe, XIXe et les débuts du XXe siècles.
Les autochtones palestiniens sont donc largement le fruit de métissages – et de conversions à l’islam – depuis de longs siècles, et non pas seulement constitués d’Arabes. Il y avait aussi des chrétiens arabes et de chrétiens non-arabes. Et également des juifs natifs de Palestine et les descendants des juifs chassés d’Espagne vers la fin du XVe siècle.
À la fin du XIXe siècle, la Palestine redevint l’objet de migrations, notamment européennes non-juives aussi bien que juives, et sa population voit l’arrivée massive d’Arabes de Transjordanie.
Aujourd’hui, après l’épuration ethnico-religieuse à outrance, les Palestiniens se revendiquent comme étant des « arabo-musulmans » “racialement” et culturellement parlant.
Par contre, les plus anciennes traces juives et d’Israël sur cette terre des premiers Hébreux datent des derniers siècles du IIe millénaire av. J.-C., à partir de – 1200.
Hors contexte archéologique in situ et biblique, la première mention de l’existence du peuple Hébreux apparaît sur la stèle de Mérenptah au XIIIe siècle av. J.-C (vers – 1213 à 1203 ou – 1237 à 1226) en tant qu’Israël.
Objectivement parlant, personne de sensé ne peut donc suivre cette volonté palestinienne – qui refusa le Plan de partage de 1947 – de négation totale, implicite ou explicite, du droit historique à l’existence d’Israël.
Il s’agit, au fond, de la volonté de destruction et d’anéantissement du peuple juif
Car, au-delà de la rhétorique palestinienne ambiguë et fort contradictoire, il s’agissait et s’agit, au fond, de la volonté de destruction et d’anéantissement du peuple juif pour des raisons éminemment religieuses reliées au Coran et aux Hadiths.
En un mot, c’est une guerre de religion islamique qui ne dit pas vraiment son nom et qui dure depuis les débuts des conquêtes du calife Omar ibn al-Khattab, dès 638. Force est de constater qu’en Orient, un des rares pays à reconnaître l’État d’Israël est l’Égypte (en 1982) et ce, quoi qu’il en soit, pour des raisons évidentes de conscience aiguë du sens de l’histoire de la société égyptienne, malgré le passé nassérien funeste puis frériste récents que l’on sait. L’autre pays est la Jordanie (en 1994) pour des raisons essentiellement stratégiques d’évacuer le problème palestinien du territoire transjordanien.
Comme l’a si bien écrit David Ruzié (Source : Des Infos. Com) : « il faut généralement une longue période pour qu’une population manifeste sa volonté de s’ériger en nation et de s’organiser en Etat. Mais, passons, bien que l’on n’ait pratiquement pas parlé de ‘peuple palestinien’ avant 1967 ». En effet, le « peuple palestinien » n’existait pas encore en tant que tel, la première charte de l’OLP (créée en 1964) ne revendique pas la création d’un « État » en Palestine, l’idée est venue en 1968, après la guerre des Six jours de 1967. La nouvelle charte de l’OLP déclare le territoire de la Palestine mandataire comme « indivisible » et comme la « patrie du peuple arabe palestinien ». Yasser Arafat qui s’était rapproché de la confrérie des Frères musulmans dans sa jeunesse ne fut pas étranger à l’idéologie religieuse islamique sous-jacente à l’engagement politique ; les deux sont intimement reliés en islam.
Le mythe territorial est immanquablement à relier à un autre, celui, religieux, islamique (devenu islamiste avec le Hamas) selon lequel le Prophète Mohammad chevauchant al-Bouraq, l’ « Éclair », un équidé ailé à visage de femme, la robe blanche et une queue de paon, et accompagné de l’ange Gabriel, se rend à Jérusalem. Sur place, en l’an 2 avant l’Hégire, soit autour de l’année 620 de l’ère chrétienne, après avoir dirigé la prière des Prophètes (devant Abraham, Moïse et Jésus !), il s’éleva depuis le Rocher sacré vers les sept cieux où il vit un à un tous les grands Prophètes et enfin discuta avec Allah du nombre de prières quotidiennes à imposer aux musulmans ; Moïse était de l’entretien et y participa, selon la légende. Bien entendu, selon cette légende le Prophète se rendit également au mur du Temple.
Selon la tradition islamique, la monture du Prophète Mohammad a été attachée au mur occidental lors de son voyage à Jérusalem. À l’endroit précis où il attacha le Bouraq, une petite mosquée fut construite dans le coin sud-ouest de l’Esplanade des mosquées.
Nulle trace avant le XIVe siècle (Ibn Furkah) du voyage nocturne du prophète Mohammad vers Jérusalem
Ce qu’on omet le plus souvent de dire – et qu’on occulte intentionnellement en Occident de cette dernière version mythologique, est qu’elle date du XIVe siècle seulement (Ibn Furkah) ; nulle trace avant, encore moins des époques ultérieures à la naissance de l’islam.
Tout au plus, au VIIIe siècle (Ibn Ishaq), probablement sous le calife Abd al-Malik (685-705), les Omeyyades de Syrie ont sacralisé les lieux dans la volonté de détourner le pèlerinage pour des raisons politiques d’hégémonie, d’opposition à Mekka et de prestige, nullement avant. Enfin, l’identification du point de départ de Mohammad au Rocher sur lequel est construit le dôme apparaît dans les sources au Xe siècle seulement, avec le développement de la littérature liée au Miraj, et se renforce après la première domination croisée sur Jérusalem (1099-1187).
C’est donc au Dôme du Rocher que le Prophète Muhammad serait arrivé depuis la Mecque lors de l’Isra (ou « Voyage nocturne » ; Coran, 17:1) et d’où il serait monté au paradis, lors du Miraj, en chevauchant son Bouraq ?
Difficile de croire à ce songe qui suscita d’ailleurs le scepticisme de son entourage (hormis Abu Bakr pour des raisons politiques de pouvoir et de conquêtes territoriales), d’autant que la créature fantastique est incontestablement une réminiscence du Pégase grec, ce cheval ailé, généralement blanc, ayant pour père Poséidon. Celui-ci monta au ciel après sa naissance et se mit au service de Zeus, le roi des dieux, qui le chargea d’apporter les éclairs et le tonnerre sur l’Olympe. Curieuse analogie du Bouraq avec Pégase, arrivé aux Arabes avec l’Empire romain et la province romaine d’Arabie Pétrée (en 106 : la conquête du royaume Nabatéen).
http://www.dreuz.info/2014/12/un-etat-p ... 28Dreuz%29